Expédition Endurance - Antarctique 1914-1917 Ernest Shackleton et Frank Hurley |
Voici de véritables aventures dans lesquelles des hommes ont dû faire face à des conditions extrêmement pénibles. Si le contexte des épreuves vécues est différent selon les cas, expédition scientifique, aventure en solitaire, fuite de la civilisation, accident, quête de la liberté, le but est toujours le même : survivre. Il s'agit de lutter au péril de sa vie face au froid, la faim, la violence, l'épreuve physique, la maladie, les blessures, la solitude. Quelle que soit la forme des récits, ces témoignages sont des références en termes de survivalisme.
Miracle dans les Andes
30 ans après le livre du journaliste Piers Paul Read, c'est un survivant qui délivre enfin son témoignage de l'accident d'avion survenu le 13 octobre 1972 dans les Andes. Dans Miracle dans les Andes, Nando Parrado raconte comment il a survécu à 3500 mètres d'altitude en se nourrissant de la chair de ses compagnons morts lors de l'accident. L'auteur n’insiste cependant pas trop sur ce point, préférant souligner l'épreuve physique et sa traversée de la montagne pour aller chercher des secours. Aussi, son récit introspectif apporte un éclairage plus précis sur l'aspect psychologique du survivant.Nando Parrado - 2006
Naufragé volontaire
En 1952, Alain Bombard traversa seul l'Atlantique à bord d'un canot pneumatique. Spécialiste de la survie en mer, il fit cette expérience afin de démontrer qu'il était possible de survivre après un naufrage, sans eau potable et sans réserve de nourriture. Il soutenait également le fait que des naufragés meurent plus souvent de panique et de désespoir que de faim et de soif.
Ses préconisations survivalistes sont :
- manger des poissons pêchés à la ligne et du plancton pêché en filet
- boire eau douce extraite des poissons, eau de pluie et eau de mer
- lutter continuellement contre le désespoir.
Ce livre mériterait aujourd'hui une réédition. Heureusement, Naufragé volontaire est encore disponible en occasion.
Ses préconisations survivalistes sont :
- manger des poissons pêchés à la ligne et du plancton pêché en filet
- boire eau douce extraite des poissons, eau de pluie et eau de mer
- lutter continuellement contre le désespoir.
Ce livre mériterait aujourd'hui une réédition. Heureusement, Naufragé volontaire est encore disponible en occasion.
Alain Bombard - 1953
Indian Creek
Si cette histoire nous est racontée sous la forme d'un roman journal, elle n'en est pas moins le véritable témoignage d'un homme parti seul s'occuper de saumons dans une rivière des montagnes Rocheuses de l'Idaho, en hiver 1978. Indian Creek est un livre très agréable à lire, avec une écriture simple et fluide, empreinte d'humour, de poésie et de réalisme. À lire absolument, pour les admirateurs des grands espaces du nord-ouest des États-Unis (Idaho et Montana).Pete Fromm - 1993
Robinson des mers du Sud
À l'instar de Robinson Crusoé, en 1952 un ancien marin choisit de vivre seul sur l'atoll de Suwarrow, au beau milieu de l'océan Pacifique. En trois séjours, Tom Neale resta en tout une vingtaine d'années sur l’île. Il trouva la satisfaction de savoir qu'il pouvait se débrouiller par lui-même et qu'il pouvait le faire pendant longtemps. Si certains critiquent le caractère asocial et particulier de Tom Neale, son aventure relatée dans Robinson des mers du Sud est l'un des rares témoignages de survivalisme et de vie en autosuffisance à long terme.
Tom Neale - 1966
Tom Neale - 1966
L'Odyssée de l'« Endurance »
En 1914, l'explorateur Ernest Shackleton tente une traversée de l'Antarctique. De mauvaises conditions météorologiques bloquent le navire Endurance dans la glace, obligeant l'équipage à passer l'hiver et attendre le retour du printemps. Or, à la fonte des glaces l'Endurance se brise, condamnée à disparaître petit à petit sous la banquise. L'Odyssée de l'« Endurance » est le journal de l'explorateur britannique. Il est certes ponctué d'observations très souvent factuelles mais reste un magnifique témoignage d'une aventure humaine sans précédent.Ernest Shackleton - 1919
À marche forcée
Prisonniers dans un camp soviétique au cœur de la Sibérie, un petit groupe d'hommes tente l’impossible. Plutôt que de mourir, ils s'évadent et découvrent des conditions extrêmement difficiles. Leur aventure les mène de la Sibérie jusqu'en Inde en passant par le lac Baïkal, la Mongolie, le désert de Gobi et le Tibet. L'histoire du livre À marche forcée est, certes, dérangeante dans une société toujours admirative du socialisme. La controverse pointe l'irréalisme de certaines situations, jusqu'à l'identité de l'évadé. Pour autant, faut-il mettre en doute ce témoignage quand les critiques viennent, en quelque sorte, des geôliers ?
L'itinéraire de À marche forcée a été refait en 2003 par Sylvain Tesson, qu'il raconte dans L'Axe du loup. Par ailleurs, l'histoire a été portée au grand écran dans le film Les chemins de la liberté.
Sławomir Rawicz - 1956
L'itinéraire de À marche forcée a été refait en 2003 par Sylvain Tesson, qu'il raconte dans L'Axe du loup. Par ailleurs, l'histoire a été portée au grand écran dans le film Les chemins de la liberté.
Sławomir Rawicz - 1956
Aussi loin que mes pas me portent
Exactement dans le même registre que À marche forcée,
Aussi loin que mes pas me portent est l'histoire d'un soldat allemand fait prisonnier en août 1945 par les soviétiques. Emprisonné dans un goulag, il parvient à s'échapper et à rejoindre l'Iran puis l'Allemagne après trois années de voyage. Bien sûr, cette histoire est également la cible de critiques acerbes, mais après tout, Alexandre Soljenitsyne aussi a ses détracteurs.
Josef-Martin Bauer - 1955
Aussi loin que mes pas me portent est l'histoire d'un soldat allemand fait prisonnier en août 1945 par les soviétiques. Emprisonné dans un goulag, il parvient à s'échapper et à rejoindre l'Iran puis l'Allemagne après trois années de voyage. Bien sûr, cette histoire est également la cible de critiques acerbes, mais après tout, Alexandre Soljenitsyne aussi a ses détracteurs.
Josef-Martin Bauer - 1955
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